Découvert récemment grâce à un ami de Frédéric, Yin Xing a déjà sa place dans le panorama de la peinture chinoise "internationale". Né en 1959, sur la route de la soie, il grandit au Turkestan. En pleine révolution culturelle, le jeune peintre emploie d'abord son talent à la réalisation des affiches politiques. Il part ensuite étudier à Melbourne en Australie, puis gagne la France en 1994, où son talent peut éclore. Un talent fait de classicisme et de naïveté, avec une sorte de créativité timide, empreinte des grands modèles. [Mais l'empreinte peut être traitée de manière assez originale : voyez notamment sur son site les pages "Metamorphosis" ou "After master", en prenant le temps de voir les images se transformer.] L'ensemble est à la fois discret, un peu suranné et nostalgique, délicat et subtil.
